• Essuie

    n.m.

    [eswi]

    Torchon, essuie-main.

    Collocation : essuie de vaisselle, de cuisine.

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Recueil de wallonismes, Isidore Dory, Bibliothèque Gallica, Internet, 1874 - article essui :
    On dit à Tournai un essui, pour un essuie-main. Mais l'usage général n'a pas consacré cette abréviation quoiqu'elle soit analogue à celle de réveil pour réveille-matin.
       
    Le mot essui est français, mais désigne le lieu où l'on étend une chose pour la faire sécher. Ex. : mettre quelque chose à l'essui, Litt. Cette dernière tournure correspond au grossier wallonisme, mettre suer, faire suer du linge, mette souwér, fér souwér dès drap. On dit encore simplement, mettre sécher du linge, Acad. faire sécher du linge, Erck. Chat. Hist. d'un h.
     du p.
    , ch. II, et plus rarement essorer (exaurare, de aura, souffle, air) du linge. N'imitez pas , disait notre bon vieux Forir, cette dame qui se plaignait de son habitation, parce qu'il n'y avait pas de place pour mettre suer les draps. Forir traduit mette curér dès drap par essorer du linge, le mettre à l'essui. C'est une erreur manifeste. Mette curer signifie herber du linge, c'est-à-dire l'étendre sur l'herbe.