• n.m.

    Fonction de maire.

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Petit dictionnaire franco-belge, belgo-français - Mots et expressions usuels, Jacques Mercier, Glénat, Bruxelles, 1990

     


  • n.m.

    latin : Minerva, (Minerve) déesse latine de la sagesse et de l'intelligence. 1771, honoraires des écoliers romains à leurs maîtres.

    administratif : frais de scolarité de l'enseignement secondaire.

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Encyclopédie belge - Nos langues nationales - Le Français, M.Wilmotte & Marcel Paquot, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1930 - Minerval
    frais d'école, rétribution que paie chaque écolier. Ecolage, qui a le même sens [en France], est un mot vieilli.

    Petit lexique orthographique et grammatical - Particularités, expressions incorrectes, belgicismes, Joseph Deblegny, Fr. Schurmans' Office, Bruxelles, 1946 - minerval
    est un adjectif signifiant "qui concerne la déesse Minerve" ; comme substantif c'est un belgicisme pour "rétribution scolaire trimestrielle ou semestrielle."


  • n.m.

    Equivalent du R.M.I. (Revenu Minimum d'Insertion), sigle signifiant "minimum de moyen d'existence".
     
    Dérivé : minimexé(e) : R.M.iste.
     
    Nota : il a été changé, il y a peu, en Revenu d'Intégration.

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Le belge dans sous ses états - Dictionnaire de belgicismes - grammaire et prononciation, Georges Lebouc, Ed. Bonneton, Paris, 1998


  • n.f.

    néerlandais : minke, visminke, vismijn, "halle aux poissons". Mijn signifie "mien, à moi", c'est le mot prononcé par l'acheteur quand le vendeur est arrivé au prix convenant à l'acheteur.

    1. Criée (aux poissons).

    Dérivé : minquer (acheter du poisson à la criée).

    Collocation : minque aux poissons.

    2. Par extension, halle aux poissons.

    "Acheter son esprot frais à la minque."

    Nota : on peut rencontrer diverses orthographes : minck, minke, mink, mynck, minque...

    Francophonie : Nord-Pas de Calais

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Flandricismes, wallonismes et expressions impropres, édition revue et mise à jour par Louis Quiévreux, Moorthamers Frères, Anvers-Bruxelles, 1928 - article minque :
    Ce mot, qui désigne un marché à la criée, et plus spécialement une halle aux poissons, ne se trouve pas dans les dictionnaires français.


  • loc. v.

    (wallonisme) N'être pas responsable de...

    Ecoutez : " Ce n'est pas de ma faute ".

    Belgicismes (disque 1), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-Gielen

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Recueil de wallonismes, Isidore Dory, Bibliothèque Gallica, Internet, 1874 - article pouvoir :
    1° Je n'en puis rien, ji n'è pous rin, pat. de Liége et de Marche ; Je n'en peux pas, ej n'en peux pas, tournais[ien]. Dites : je n'y suis pour rien, ce n'est pas ma faute, je n'en suis pas cause, ou dans le style badin, je n'en peux mais. On dit aussi : je n'y puis rien. Cette dernière tournure s'emploie plus souvent dans le sens de : je ne puis qu'y faire, je n'ai aucun moyen d'empêcher la chose dont il s'agit.
    2° En puis-je quelque chose ? è poux-je ine sakni ? Dites : est-ce ma faute, ou, dans le style badin, en puis-je mais ? Est-ce que j'en puis ?  est-ce qui j'ennè pous ? ennè pous-je ? ou è pous-je ? lieg[eois] est-ce que j'è pous ? è pous-je, mi ? namur[ois]. Dites : est-ce que j'en suis cause ?