• n.f.

    Egratignure.

    Ecoutez : " Une égratignure ".

    Belgicismes (disque 1), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-Gielen
     
     
     
    Dictionnaire source : Chasse aux belgicismes, J.Hanse, A.Doppagne & H.Bourgeois-Gielen, Office du bon langage, Fondation Charles Plisnier, Bruxelles, 1971 - article Une griffe dans la figure.

  • [stand] et non [stãd]

    belgicisme de prononciation

    Exemples


  • [kymyle]

    n.m

    du français : cumuler, "réitérer quelque chose"

    (barbarisme) Culbute, galipette, roulé-boulé, roulade (avant ou arrière)

    variantes : coternio, coupérou

    "Il s'amuse à faire des cumulets sur la plage."

     

    Ecoutez : " La culbute ".

    Belgicismes (disque 1), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-Gielen

     

     
     
     
    Dictionnaire source : Recueil de wallonismes, Isidore Dory, Bibliothèque Gallica, Internet, 1874 - article cumulet :
    Faire un cumulet, fér on cumulet, liég[eois], in cumulé, mont[ois]. On dit aussi on coupèrou, ou couribèt, liég[ois]. Dites : faire la culbutte. Notre patois est, comme on le voit, riche en termes qui désigne ce tour d'adresse ; il plaît en effet particulièrement au gamin de Liége. Ce mot cumulet, dont beaucoup de personnes se servent n'est pas français. M. Grandgagnage le rattache au même radical germanique qui nous a donné toumèr (tomber), par un changement de t en k, si commun dans le langage enfantin, et dont les langues littéraires offrent elles-mêmes des exemples : all. Kartoffel, pomme de terre, du vénitien tartufola, truffe. (Littr. et Schel.).

  • loc.v.

    (wallonnisme) Prendre/avoir garde, ne prendre/courir aucun danger.

    Ecoutez : " Je n'ai garde ".
    Belgicismes (disque 1), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-Gielen

    Exemples

     

    Dictionnaire source : Recueil de wallonismes, Isidore Dory, Bibliothèque Gallica, Internet, 1874 - article mal 1° :
    Je ne peux mal, ji n'pous mâ, liég[eois], jé n'peux mau, mont[ois]. Ce wallonisme a deux significations distinctes : a. Je n'ai rien à craindre, je ne risque rien, il n'y a nul danger ; il a ce sens dans les proverbes souvent cités : Poumâ est toumé l'cou à l'aiwe. poumâ à broûlé s'mohonne, liég[eois], l'égliche ni peut mau d'li chair su s'dos, namur[ois]. - b. Je n'en ferai rien, je n'ai garde, je m'en garderai bien. - Il a cette dernière signification dans l'anecdote suivante : Entre deux disputeurs, à la suite de paroles très-vives : Monsieur, je vous défie de me mettre au pied du mur ! - Parbleu, monsieur, je ne peux mal, ji n'pous mâ ; c'est défendu sous peine d'amende. - Dites : je m'en garderai bien. - Dans ces deux acceptions, la tournure est complètement inconnue en France. Dans le sens de je n'ai garde, plusieurs remplacent ce wallonisme par un autre : Il n'y a pas de danger, gna nou dangi, fl.[amand], er is geen nood, en patois, er is geen danger. Cela se dit même en France. D'après Littré, cette expression est ironique et populaireCependant elle se trouve dans G. Sand, Jacques, I, 7. Il n'y a pas de danger que Jacques en demande jamais un seul (un service).


  • n.f.

    (Liège) Bonbon acidulé. Une chique au cassis.

    Collocation : chique sûre (désigne le bonbon acidulé).

    synonymes : chicklet, chiquelette.

    cf. boule.

    Ecoutez : " Chiques, boules et bonbons ".

    Belgicismes (disque 1), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-Gielen
     
     
     
    Dictionnaire source : Encyclopédie belge - Nos langues nationales - Le Français, M.Wilmotte & Marcel Paquot, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1930 - partie Néologismes :
    (fr. tabac en feuille qu'on mâche) = bonbon, c'est-à-dire sucrerie (manger des chiques).