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Par belgesunis le 15 Juin 2014 à 14:50[aténé]/[atné]
n.m. ou rarement n.f.
latin : atheneum, "temple d'Athena", où se déroulait les concours de poésie
(statalisme) Lycée.
Collocation : Athénée royale, public, privée ; préfet d'athénée.
"La bibliothèque de l'athénée est fermée pendant les vacances."Dictionnaire source : Encyclopédie belge - Nos langues nationales - Le Français, M.Wilmotte & Marcel Paquot, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1930 - partie Néologismes
(fr. établissment libre où se font de cours, des lectures) = lycée, c'est-à-dire établissement public d'instruction secondaire.
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Par belgesunis le 15 Juin 2014 à 14:50loc.adv.
Plus ... plus...
Nota : On rencontre aussi, mais plus rarement la forme plus que... plus que..., ou plus... plus est-ce que... :Ecoutez : " Plus on boit plus on a soif "
Belgicismes (disque 2), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-GielenDictionnaire source : Flandricismes, wallonismes et expressions impropres, A.F. Poyart, Bibliothèque Gallica, Internet, 1806 - article Plus que, pour plus de, etc. :La langue flamande adopte cette façon de s'exprimer ; mais, en français, plus est tantôt le signe du comparatif, et tantôt adverbe de quantité. Dans le premier cas, il est ordinairement quivi d'un que, comme quand on dit : la science est PLUS précieuse QUE la richesse, et la vertu l'est PLUS QUE la science ; dans le second, il est presque toujours suivi de de, comme quand on dit : elle a PLUS DE cinquante ans, - il a PLUS DE douze mille francs de rente ; et ce serait un vrai flandricisme, que de dire : elle a PLUS QUE cinquante ans ; - il a PLUS QUE douze mille francs de rente.Ainsi il faut dire : cette guerre a fait périr PLUS DE cent mille hommes, et non pas, PLUS QUE, etc.C'est encore un flandricisme, que de dire, par exemple : PLUS QUE je le connais, PLUS QUE je l'estime. Il faut dire : PLUS JE le connais, PLUS, etc. - Au lieu de PLUS QU'on est riche, PLUS QU'on veut l'être, dites : PLUS on est riche, PLUS on, etc.Petit lexique orthographique et grammatical - Particularités, expressions incorrectes, belgicismes, Joseph Deblegny, Fr. Schurmans' Office, Bruxelles, 1946 - article plus (au) :signifie au maximum ; au est superflu dans l'expression au plus... au plus (plus on dort et plus on veut dormir).
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Par belgesunis le 15 Juin 2014 à 14:50n.f.
Abribus, kiosque (à journaux).
Francophonie : Nord de la France
Ecoutez : " L'aubette et le pistolet ".
Belgicismes (disque 2), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-GielenDictionnaire source : Encyclopédie belge - Nos langues nationales - Le Français, M.Wilmotte & Marcel Paquot, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1930 - partie Archaïsmes(terme de la langue militaire du XVIIIe siècle) = petit pavillon où l'on attend le tramway ; kiosque établi pour la vente des journaux, des fleurs.
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Par belgesunis le 15 Juin 2014 à 14:50
loc.v.
(flandricisme) Avoir besoin de qqch.
"J'ai plus besoin ton crayon"
"Ce que j'ai besoin, c'est d'un aide, pas d'argent"Ecoutez : " J'ai besoin de lui "
Belgicismes (disque 2), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-GielenDictionnaire source : Flandricismes, wallonismes et expressions impropres, A.F. Poyart, Bibliothèque Gallica, Internet, 1806 - article Je n'ai rien besoin, pour je n'ai besoin de rien :On ne dit pas : avoir besoin quelque chose ; donc on ne peut pas dire : je n'ai rien besoin, comme on le dit très fréquemment.On dit : avoir besoin DE quelque chose ; dites donc : Je n'ai besoin DE rien.
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Par belgesunis le 15 Juin 2014 à 14:50
loc.v.
1. Avoir du plaisir (dans ce sens, avoir mauvais ne s'emploie que rarement).
"J'ai bon à manger du sirope".
Francophonie : Savoie
Dictionnaire source : Recueil de wallonismes, Isidore Dory, Bibliothèque Gallica, Internet, 1874 - article bon :
1° Comme on avait bon au coin du feu, comme on aveût bon è l'couléïe.
Cela se dit très-souvent, parce que cet idiotisme énergique n'a pas de correspondant adéquat en français. Essayez de dire : je suis à mon aise, j'éprouve du plaisir, du bien-être, je me divertis, je suis bien, etc. Comme tout cela est faible au yeux d'un liégeois de la vieille roche !
Les cane ont bon è l'aiwe, les canards s'aiment dans l'eau, dit Forir. Cela est-il français en ce sens ?
Imitons les exemples de d'Académie : le gibier se plaît dans les taillis ; les truites se plaisent dans l'eau vive ; Les canards se plaisent dans l'eau. Cet équivalent est bien pâle ! N'est-ce pas le cas de dire, avec les Italiens : traduttore, traditore ?
2° Qu'on avait bon de vivre ici ! qu'on âreût bon de viquèr cial ! Dites avec J. Sandeau : qu'il ferait bon de vivre ici ! La Roche aux mouèttes (1). - Il a bon de me tourmenter, il a bon di m'fer tourmenter. Dites : il a du plaisir à me tourmenter.(1) On pourrait supprimer de.
Encyclopédie belge - Nos langues nationales - Le Français, M.Wilmotte & Marcel Paquot, La Renaissance du livre, Bruxelles, 1930 - partie Idiotismes :
éprouver du plaisir, du bien-être ; ressentir du mécontentement, de l'inquiétude.2. (argot scolaire) Avoir la bonne/mauvaise réponse.
"Si j'ai bon, tu as mauvais : c'est logique".
Ecoutez : " Il m'est facile de... " (2e partie de la séquence).
Belgicismes (disque 2), Albert Doppagne et Hélène Bourgeois-Gielen